Mardi 8 mars 2022 à 20H45 - Annie Topalov
« L’importation des modèles et les enjeux de la transmission psychanalytique ». Suite.
Dans l’après-guerre des années 1940 Abraham Kardiner -patient de Freud- et Lionel Ovesey, deux psychiatres psychanalystes de New York mènent une enquête psychanalytique sur l’impact des discriminations sur la vie psychique des noirs américains.
A partir de cette étude je questionnerai la place d’une approche anthropologique de l’oppression dans la psychanalyse. Une oppression qui peut prendre de multiples formes dans le monde du travail, dans les familles, dans les persécutions.
Mardi 8 mars 2022 à 20H45 - Annie Topalov
« L’importation des modèles et les enjeux de la transmission psychanalytique ». Suite.
Dans l’après-guerre des années 1940 Abraham Kardiner -patient de Freud- et Lionel Ovesey, deux psychiatres psychanalystes de New York mènent une enquête psychanalytique sur l’impact des discriminations sur la vie psychique des noirs américains.
A partir de cette étude je questionnerai la place d’une approche anthropologique de l’oppression dans la psychanalyse. Une oppression qui peut prendre de multiples formes dans le monde du travail, dans les familles, dans les persécutions.
L'étranger - 2024.
Narguise RASSAY - 28 Septembre 2024
Allers-retours en terre étrangère.
Chaque individu se construit d'emblée dans le rapport avec un autre. Ce dernier est un autre être humain qui présente à la fois des similitudes et des différences avec soi.
Un étranger serait alors un autre auquel on prête plus de différences que de similitudes, une sorte d'intrus dans la masse des semblables. Il s'agit d'un sujet, qui de par son existence, sa présence procure un sentiment d'insécurité, de malaise. On aimerait bien le faire disparaître ou le repousser très loin. L'étranger dérange quelque chose en soi.
On pourrait dire alors que ce qui définit un étranger c'est l'existence d'une frontière, d'une ligne au-delà de laquelle, l'autre perd sa qualité de semblable pour devenir un sujet inquiétant, un sujet que l'on ne connait pas malgré son apparence familière, et qui menace le soi ...
Karine Campens – 28 Septembre 2024
Au fil de l’autre semblable.
« Voilà voilà que ça recommence », chante le poète1 tandis que d’autres crient « enough is enough » ou encore « ils doivent rentrer chez eux ». Ça recommence et cela ne finit pas de se répéter : l’impossible accueil et la haine de l’étranger qui s’entendent comme crainte de confusion, d’imprégnation, d’effacement des limites, dans une passion identitaire qui masque mal la peur de la jouissance de l’autre.
Claudine Ach-Winerbet – 28 Septembre 2024
Etranger et semblable.
Pour commencer, en guise de préambule, une citation de Julia Kristeva, datant de 1988 mais toujours d'actualité : « Une question se pose, qui est la pierre de touche de la morale pour lebXXI -ème siècle : Comment vivre avec les autres sans les rejeter ni les absorber si nous ne nous reconnaissons pas Etrangers à nous-mêmes.
Jean-Pierre Bouleau - 28 septembre 2024
L’étranger dans la psychanalyse
Il y a quarante ans, la Fédération des Ateliers de Psychanalyse, dans laquelle s’inscrit ce séminaire, toute nouvellement créée après la dissolution de l’Ecole Freudienne, inaugurait ses colloques-évènement-psychanalyse par le thème de « l’étranger, crise-représentation »
Michel Lévy – 28 septembre 2024
L'étranger
J'ai entendu, un matin à la radio, l'interview d'un auteur, ainsi présenté :
" J'ai le plaisir d'accueillir Mr X fort connu depuis la publication de son fameux ouvrage, etc.." et autres louanges.
Ce à quoi le personnage en question, tout de go, répondit, dans le même ton : "Je vous remercie de l'honneur que vous me faites, à juste titre, pour autant qu'il est vrai que ce livre me paraît réussi, etc.."
Effet de sidération de l'interviewer, à cette prise aux mots de ses formules d'introduction ! D’autres fois, l’interviewé, remercié par le journaliste, réponds soit « c’est moi qui vous remercie » ou au contraire « je vous en prie » …